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samedi 20 février 2016

Rencontre entre blogueuses & Participation au jury d'un concours de nouvelles

Pas de chronique de livre aujourd'hui mais un article où je vous parle de deux événements qui ont marqué ma vie de blogueuse en moins d'une semaine.

Le samedi 13 février, j'ai rencontré Armandine, du blog Le Salon des lettres. Nous avons visité l'exposition “Volez, voguez, voyagez” organisée par Louis Vuitton au Grand Palais. Nous avons passé deux heures dans cette exposition. La scénographie était impressionnante et mettait bien en avant les célèbres malles, tout en nous en mettant plein les yeux. Cette rencontre a été l'occasion de faire mieux connaissance avec Armandine mais aussi de parler blog et livres, bien sûr ! J'espère que j'aurai l'occasion de rencontrer d'autres blogueuses car c'est vraiment agréable de pouvoir découvrir qui se cache derrière l'écran. Armandine et moi avons d'ailleurs prévu de nous revoir.

Quelques photos de l'exposition. Les livres sont de...Proust ! 


Jeudi dernier (18 février), j'ai fait partie du jury qui délibérait pour désigner les gagnants d'un concours de nouvelles. Ce concours dont le thème était “Des nouvelles pour voyager”, était organisé par les équipes d'ePoints, Librinova et Babelio. J'ai eu la chance de faire partie du jury grâce à Babelio (un grand merci à eux !). De décembre à février j'ai dû lire 127 nouvelles et les noter. Ce fut une très bonne expérience. Lire ces nouvelles m'a pris du temps mais à chaque fois je plongeais dans les aventures que nous proposaient les auteurs. J'ai eu quelques coups de cœur et trois de mes textes préférés font partie des gagnants, mais je ne vous dirai rien de plus car nous sommes tenus au secret jusqu'au 7 mars, alors chuuut ! La délibération a eu lieu sur un bateau, La Boudeuse, dont le capitaine, Patrice Franceschi, nous a généreusement accueillis. Autour de la table nous avons débattu mais les gagnants se sont vites démarqués. Ce fut l'occasion de faire de jolies rencontres.

Le trois-mâts La Boudeuse


C'était la première fois que je faisais partie d'un jury et ce fut une expérience enrichissante que j'aimerais beaucoup renouveler si l'occasion se présente à nouveau. (et puis il faut avouer que passer la soirée dans un trois-mâts qui a fait le tour du monde, ça ne se refuse pas !).

Vous trouverez ici le compte rendu réalisé par l'équipe de Librinova.

Un grand merci aux équipes de Babelio, ePoints et Librinova pour cette très belle expérience ! 


samedi 16 janvier 2016

Tag - Vivre avec ses livres


Bonjour à vous, amis lecteurs,

Aujourd'hui je réponds à un tag qui date de...décembre. Mieux vaut tard que jamais, comme on dit. C'est Saleanndre qui a imaginé ces questions et qui a pensé à moi. Saleanndre, je te remercie. Je suis désolée d'avoir mis autant de temps, mais voici mes réponses.

Forme, couleur, senteur; vieux, neuf, d'occasion, cornés, ... les livres sont tous différents, et donc uniques. Le même roman (et rien de plus parlant qu'une salle de classe pour constater ça !) peut avoir des couleurs, des odeurs, des formes différentes. Si le lecteur est de ceux qui cornent les pages, s'il est de ceux qui le couvrent, le protègent, le bichonnent ou au contraire le laissent traîner raturé, vous n'aurez pas le même livre. Quel est votre genre alors ? 

Sur ce sujet, j'ai changé d'habitudes au fil des années. J'ai d'abord été une lectrice qui sacralise les livres. Corner les pages ou écrire dessus ? Sacrilège ! Je prêtais d'ailleurs très peu, voire jamais, mes livres, et je me souviens encore de la personne qui fut la première à qui j'ai prêté un livre. (c'est parce que je savais qu'elle était comme moi). Ca a changé lorsque j'étais en prépa. C'était plus pratique d'écrire certaines remarques directement sur le livre (au crayon de bois bien sûr) et de marquer les pages à retenir (que je cornais, donc). En deuxième année de prépa, mon professeur de Français nous a montré que les livres n'étaient pas, selon lui, des objets sacrés mais des objets du quotidien. A partir de ce moment, je n'avais plus aucun scrupule à corner les pages et je me souviens des gros yeux que faisait ma maman quand elle les voyait. Désormais, j'utilise des petits post-it pour marquer les pages importantes, ça évite d'abîmer les livres (et ça fait de la couleur, c'est joli) et je n'écris plus sur les pages. Je prends plus soin de mes livres qu'en prépa (sorte de retour à une sacralisation du livre). Par contre, j'ai toujours aimé les vieux livres que l'on trouve chez les bouquinistes ou dans des brocantes. J'aime leur odeur et les souvenirs laissés par les lecteurs précédents (des cartes postales, des remarques écrites ou des messages adressés sur la page de garde). Assez paradoxalement, j'aime autant avoir un livre tout beau tout neuf qu'un livre sur lequel se lisent les effets du temps.

Les livres sont nos compagnons de tous les jours. Comment les traitons-nous ?  Fana de lecture que nous sommes, nous avons forcément une manière bien personnelle de manipuler, poser, transporter et lire nos livres au quotidien.

Je pense avoir déjà répondu en partie dans la précédente question. Je peux ajouter qu'en général, je les traite avec beaucoup d'attention (à part dans ma période prépa, donc, même si à part corner et écrire dessus, je faisais toujours attention à mes précieux livres). Je pense que s'ils souffrent, c'est souvent lorsque je les mets dans un sac pour me promener avec. Pas toujours facile de transporter un livre avec toutes mes autres affaires. Mais j'essaie de faire attention dans la mesure du possible. J'utilise un marque-page pour ne pas laisser le livre ouvert par exemple.

Le livre dans les transports 

Toujours ! Je ne pourrais pas faire sans. Quand je prends le train, mon livre du moment est indispensable, même s'il m'arrive de dormir tout au long du trajet. Rien que de savoir que j'ai un livre sous la main me rassure. Je suis par ailleurs souvent confrontée à des problèmes de train (bon je ne vais pas être mauvaise langue, c'est vrai que depuis que je prends le TGV ça va beaucoup mieux, mais quand je prenais le TER deux fois par semaine, j'ai subi pas mal de problèmes !). Au quotidien, les trajets en métro passent beaucoup plus vite lorsque je suis plongée dans une histoire. J'en arrive presque parfois à regretter que je sois déjà arrivée à ma station. Pour ça, il me faut des livres en format poche, mais ça m'arrive de prendre des livres en grand format et de les transporter dans un sac plastique quand mon sac est trop petit (ou qu'il est déjà trop rempli).

Livres et activités du quotidien. Qui n'a jamais eu envie de lire dans son bain ? de lire en marchant dans la rue ? en faisant la vaisselle ? la cuisine ? à table ?

Quand j'étais enfant et que ma mère m'achetait un livre quand nous faisions les courses, je la suivais, le livre à la main, plongée dans les premières pages de l'histoire. Mais ça posait quelques soucis comme foncer dans quelqu'un ou perdre ma mère qui avait changé de rayon. Depuis je ne lis plus en marchant, je pense que j'aurais beaucoup de mal à me concentrer. Lire dans mon bain, je n'ai jamais essayé, et je n'ai plus de baignoire depuis quelques années, ça règle le problème. Je serais bien incapable de lire en faisant la vaisselle ! Ça m'arrive de lire en mangeant, sauf quand je lis un livre emprunté, j'ai trop peur de le tacher.

Les livres dans la maison
Où rangez-vous vos livres ? Dans une bibliothèque ? Sur une pile par terre ? Et la poussière ? 

Mes livres sont à deux endroits différents : chez mes parents et dans mon logement étudiant. Je laisse mes beaux livres chez mes parents, les plus beaux sur une étagère où ils sont bien mis en avant (dont l'un des volumes de la Recherche de la collection La Pléïade), et les autres dans une armoire. Dans mon logement étudiant, c'est plus problématique. Je n'ai pas d'étagère destinée à mes seuls livres donc la plupart sont dans des cartons, sous mon bureau ou sous mon clic-clac. Ils sont au moins à l'abri de la poussière. Je profite des séjours que je passe chez mes parents pour ramener les livres qui ne me serviront plus et ainsi faire de la place dans mon logement.

Je te remercie Saleanndre pour ces questions qui permettent d'en savoir un peu plus sur les blogolecteurs. Je serais curieuse de les réponses de Salon des Lettres et celles de RosesFactory !


Source de l'image : weheartit





samedi 2 janvier 2016

Bilan de l'année 2015

Bonjour à tous,

Tout d'abord, je vous souhaite une excellente année, pleine de bonheur, de joie, d'amour, de réussite et de découvertes littéraires et culturelles.

L'année dernière, je n'avais pas fait de bilan mais je me suis dit “pourquoi pas” pour commencer 2016. En 2015, j'ai lu 37 livres (exactement le même nombre qu'en 2014 !). Je lirai peut-être 37 livres cette année aussi, qui sait.


En 2015, j'ai poursuivi ma lecture du Trône de fer. J'aime toujours autant cette saga passionnante et je suis très attachée à ses personnages. J'aimerais lire l'intégrale 4 cette année. J'ai aussi découvert T.R.Smith et sa trilogie Enfant 44, Kolyma et Agent 6. Une trilogie que j'ai lu en quelques semaines, plongée dans les aventures de Leo Demidov, un personnage mystérieux et ô combien attachant. Mais je crois que je peux décerner l'award du gros coup de l'année au roman de David Nicholls, Un jour. Le personnage féminin, Emma, m'a beaucoup émue et je me suis retrouvée en elle sur bien des points. J'espère lire d'autres livres du même auteur cette année.

Comme en 2014, j'ai poursuivi ma lecture de A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, avec le volume Le côté de Guermantes. Je suis toujours enchantée par la plume de Marcel, par son ironie mordante et par la manière dont il sonde l'âme humaine. Prochain volume cet été !



Côté thrillers, j'ai dévoré Lafille du train de Paula Hawkins et Angor de Franck Thilliez (c'est d'ailleurs mon dernier livre lu de 2015).

Enfin, 2015 a aussi été marquée par la lecture de deux biographies de Pierre Brossolette, un homme que j'admire beaucoup.

Le château de Compiègne 

Passons aux visites culturelles. J'ai été touchée par les lettres d'amour présentée dans l'exposition “Je n'ai rien à te dire sinon que je t'aime” duMusée des lettres et manuscrits. La visite du château de Compiègne a été un enchantement pour la groupie de Napoléon III que je suis. Mes yeux ont brillé devant les créations de Jean-Paul Gaultier au Grand Palais et devant les livres de la bibliothèque Mazarine àl'Institut de France. Et que dire des tenues de la comtesse Greffülhe au Palais Galliera (exposition toujours en cours d'ailleurs). Espérons que mes visites à venir m'enchanteront tout autant. D'autant plus que le père Noël a déposé au pied du sapin un bel appareil photo !

2015 a été l'année de ma maîtrise en science politique. Je croise les doigts pour que 2016 soit celle de la réussite de mon master 2 et du bon commencement de ma vie professionnelle (c'est-à-dire trouver un emploi rapidement). Ce sera l'année du changement car j'envisage de quitter Paris pour partir à la découverte d'une autre ville, mais ce sera en fonction de ma recherche d'emploi. 

Enfin, l'année dernière j'ai poursuivi l'aventure bloguesque et j'en suis très heureuse. Je lis toujours avec autant de plaisir vos chroniques et je suis heureuse de pouvoir partager avec vous sur notre passion commune. J'aimerais découvrir toujours plus de blog à lire. 

Et vous, quels sont vos coups de coeur de 2015 ? Lesquels me conseillez-vous ?

lundi 23 novembre 2015

Un nouvel endroit où me retrouver !

Bonjour à tous !

Pour pouvoir encore plus partager avec vous, j'ai créé une page facebook que vous pouvez retrouver en cliquant ici

Je l'ai commencée avec mon avis sur l'exposition La Mode retrouvée du Palais Galliera à Paris. Cette exposition nous présente les vêtements et quelques objets de la comtesse Greffuhle (la duchesse de Guermantes dans A la recherche du temps perdu). N'ayant pas pu faire de photo (elles sont interdites), je ne ferai pas de chronique sur cette visite. 

Je compte aussi vous parler sur cette page de mes découvertes séries, films, et autres trouvailles. 

Quant au blog, quelques chroniques sont prévues, notamment mon avis sur Mystère rue des Saints-pères de Claude Izner mais aussi une petite réflexion sur le droit d'auteur, sérieusement mis en péril par l'Union européenne. Ce sera l'occasion pour moi d'inaugurer un nouveau type d'articles. 

En attendant je vous souhaite une bonne soirée et vous dis à bientôt. 


vendredi 17 juillet 2015

Liebster Award - Où je parle de moi


C'est un billet un peu particulier que je vous propose aujourd'hui. J'ai en effet été nommée par Avalon (que je remercie ) du blog Roses Factory et je dois répondre aux questions du Liebster Award. Ce choix me fait très plaisir car j'aime beaucoup le blog d'Avalon, qui mélange billets de lecture, cinéma, musique et lifestyle

Les règles du Liebster Award
-citer la personne qui vous a nommé et mettre un lien vers son blog
-confier 11 faits sur soi
-répondre aux 11 questions du blogueur qui vous a nommé
-choisir et mettre un lien vers 11 blogs pas encore connus
-leur poser 11 questions
-prévenir les personnes qui ont été nommées

11 choses à dire sur moi 

1/Je suis très curieuse. Je m'intéresse à tout, je pose souvent des questions et j'adore les anecdotes. C'est pourquoi j'aime regarder des jeux télévisés tels que Money Drop, devant lequel je peux tester ma culture générale et apprendre plein de choses.

2/Un mot important pour moi : pluridisciplinarité. Je ne suis pas pour l'hyper-spécialisation. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai fait une prépa littéraire et c'est pourquoi j'apprécie la science politique, une discipline au carrefour du droit, de l'Histoire et de la sociologie, entre autres.

3/Je vais peu au cinéma. Pourtant j'adore visionner des films, mais je me déplace rarement dans les salles obscures, allez savoir pourquoi, je me pose toujours la question.

4/J'aime acheter des habits. Je ne suis pas une spécialiste de la mode (mais je regarde Les Reines du shopping pour avoir des conseils !), mais j'aime bien faire du shopping. Quand ça ne va pas, une séance shopping, et j'oublie tous mes soucis !

5/J'ai commencé à apprendre le Russe par moi-même (et avec l'aide d'Internet) il y a un peu plus d'une semaine. Je peux déchiffrer l'alphabet et ça me donne l'impression de décoder des messages secrets.

6/Je suis rpgiste. Je joue sur des forums rpg d'écriture. Je crée des personnages dans des contextes particuliers, en fonction du forum, et je joue avec d'autres joueurs en écrivant des rp. Pour faire simple, disons que nous écrivons des histoires à plusieurs mains. Je joue actuellement (et depuis 5-6 ans) sur un forum, Au temps de Versailles (lien) et j'ai quatre personnages.

7/Avec quelques joueurs de ce forum, qui sont devenus de vrais amis, nous avons participé en juin dernier à la Journée Grand Siècle du château Vaux-le-Vicomte. Qu'est-ce que c'est ? C'est une journée où nous pouvons visiter le château en étant costumés. Il y a des animations (concours de pic-nique, démonstration de mousquetaires, initiation au menuet …). C'était ma deuxième participation cette année. J'ai adoré me promener en robe XVIIIe siècle toute la journée, mais j'ai aimé aussi retrouver mes vêtements du XXIe siècle !

8/D'octobre à juin, j'ai couru une fois par semaine environ. Au début je me forçais, et je ne m'attendais pas à ce que ça me plaise autant. Je voulais juste garder la forme et me vider la tête. Et au bout de deux séances, j'ai remarqué que ça me plaisait. D'octobre à juin, je n'ai pas couru avec l'assiduité que j'espérais (je n'ai pas toujours respecté mon engagement du “courir une fois par semaine”), mais c'était un bon début. Mon objectif à la rentrée prochaine sera d'être plus régulière.

9/Lorsque je regarde un chat, je me sens détendue. Ces animaux dégagent un pouvoir de zenitude tel qu'en regarder un, ça me déstresse. Mais je n'ai pas de chat chez moi, et je ne prévois pas d'en avoir. Je me contente de regarder des chats qui passent dans mon jardin.

10/J'adore jouer aux jeux de société.

11/J'aime beaucoup les années 1960, pour la mode et la musique principalement mais aussi pour ce que ces années dégagent. Quand je pense aux années 1960, je m'imagine une époque où les gens étaient positifs et heureux. J'aime cette époque des débuts de Claude François, Sheila et France Gall entre autres.

 Mes réponses aux questions d'Avalon

1/Pourquoi as-tu choisi ce nom pour ton blog ?
Je fais mes études à Paris mais je suis originaire du Nord de la France. J'ai toujours vécu près de la mer et j'aime aller à la plage. C'est pourquoi j'ai choisi Vague de livres. J'aime regarder les vagues s'échouer sur le sable.

2/Quel objet collectionnes-tu et pourquoi ?
Je collectionne les livres. Pour l'instant, je n'ai pas beaucoup de livre de collection. J'ai acheté il y a quelques mois un livre de la collection La Pléïade (un volume de A la recherche du temps perdu). Mais j'envisage d'investir dans les livres anciens lorsque j'aurai les moyens financiers.

3/De quoi as-tu le plus peur ?
Du temps qui passe.

4/Que dirais-tu à la jeune adolescente que tu étais ?
Je lui dirais de ne pas avoir peur de l'avenir et de profiter de l'instant présent.

5/Si tu devais me citer un seul auteur, un seul film et un seul album ?
Un auteur : Marcel Proust.
Un film : c'est difficile de choisir, mais je dirais Bridget Jones, parce que c'est le film que je regarde quand je ne vais pas bien, quand tout va bien, quand je me sens nulle, quand je veux tout arrêter ou au contraire quand je n'ai pas de souci particulier. C'est le film dont je ne me lasse pas, même si je le connais par coeur.
Un album : je n'ai pas d'album préféré. Mais puisqu'il faut choisir, je citerai Life in Cartoon Motion de Mika. J'aime toutes les chansons de cet album et je trouve que les sons se prêtent bien à l'été. J'aime généralement toutes les chansons de Mika d'ailleurs.

6/Quelle autre thématique aurais-tu pu envisager pour ton blog ?
J'aurais pu envisager de faire un blog centré sur l'actualité et avec des articles de fond sur des questions politiques.

7/Facebook, Instagram ou Twitter ?
Je passe beaucoup trop de temps sur Facebook, surtout pour parler à des amis en message privé car je ne poste pas souvent de message en public. Je me suis inscrite il y a peu sur Instagram et j'aime beaucoup, surtout pour découvrir des photos de paysages et de monuments. Je ne suis pas inscrite sur Twitter et ce n'est pas prévu que je le fasse. Disons qu'entre les trois, je suis plus habituée à Facebook.

8/Quel est l'objet le plus utile jamais inventé à ce jour selon-vous ?
Question difficile ! Les téléphones et ordinateurs portables sont très pratiques, la télévision aussi. Mais avant, on vivait très bien sans. Alors je dirai, sans grande surprise, le livre. Il a permis et permet toujours la diffusion des savoirs.

9/Quelle est la chanson un peu honteuse de ta playlist ?
Je n'ai pas honte de ce que j'écoute car j'ai appris à assumer ce que j'aime. Mais si vous voulez vraiment savoir, j'aime la chanson Hélène de Roch Voisine.

10/Quel est le meilleur voyage que tu aies fait ?
Je n'ai pas beaucoup voyagé à l'étranger. Je connais surtout quelques villes de Belgique parce que je vis près de la frontière. Par contre, depuis mon enfance j'ai découvert pas mal de régions en France. J'ai tout aimé mais j'ai surtout adoré l'Alsace et l'Auvergne. En avril dernier, j'ai découvert Honfleur et Cabourg, deux très belles villes. Mais parce qu'il faut choisir, je dirais que les volcans de l'Auvergne m'ont laissée sans voix.

11/Quelle bonne adresse me conseillerais-tu dans ta ville ?
Je préfère garder une part de mystère et ne pas dire dans quelle ville je vis (quand je ne suis pas à Paris). Mais je conseille vivement les plages du Nord de la France. 

Mes questions aux personnes nommées

1/Lis-tu sur une liseuse électronique ?
2/Quel est le métier que tu voulais faire quand tu étais petite ?
3/Quel est le goûter parfait selon toi ?
4/Dans quel lieu et dans quelles conditions écris-tu généralement tes chroniques de blog ?
5/Si tu devez choisir un prénom masculin et un prénom féminin, ce serait ?
6/Quelle(s) série(s) regardes-tu ?
7/Ecoutes-tu régulièrement la radio ?
8/Quel est le premier site que tu visites lorsque tu vas sur Internet ?
9/Quel est ton dernier film coup de coeur ?
10/Quel est ton parfum de glace préféré ?
11/Est-ce que tu lis des magazines ? Si oui, lesquels ?

Les personnes que je nomme

Je ne nomme pas onze personnes mais quatre :
-Steph de Temps-H
-Cécile de Cecile-voyage
-Saleanndre du Monde dans les livres
-Eniaa de Whalzz

Source de l'image : weheartit

samedi 30 mai 2015

Echoués sur la plage #1

Une fois n'est pas coutume, je vous présente quelques achats faits aujourd'hui. A cause d'un budget limité et du peu de temps libre que j'ai (mais ce sont bientôt les vacances !), j'achète les livres un à la fois et je les lis dès que je les ai. Mais là, la médiathèque de ma ville organisait une braderie : 0,30€ le livre. Une occasion à ne pas manquer ! Je n'ai pas non plus fait de folie comme vous le verrez car je les ai sélectionnés en me demandant : est-ce que je vais le lire ? Je suis fière de moi, j'ai su rester raisonnable ! Mais trêve de blabla, je vous présente mes achats !


Un roman et trois documents sur la vie politique. 

Pour le roman, tout à droite, le fameux Rebecca de Daphné du Maurier. Je connaissais ce roman de nom mais j'en ai surtout entendu parler ces derniers temps, avec la publication de la biographie de l'auteur écrite par Tatiana de Rosnay et la nouvelle traduction proposée par Albin Michel. La chronique de Saleanndre m'a totalement convaincue. Alors, quand j'ai vu ce roman dans le carton, je n'ai pas hésité ! Ce sera sûrement l'une de mes lectures de cet été.

La vie quotidienne dans les ministères au XIXe siècle de Guy Thuillier m'a tentée car ce sujet avait été évoqué dans un de mes cours. Histoire des institutions et des régimes politiques de la France de 1789 à nos jours, de JJ Chevallier est un document dans lequel je pourrais piocher des informations. Et ma dernière trouvaille, le livre sur les Présidents de la République française, est un très beau livre illustré qui revient sur la vie des présidents (de Louis-Napoléon Bonaparte à Jacques Chirac) mais aussi sur les événements survenus durant leurs mandats et sur l'évolution de la société.

J'en profite pour un petit recap' des chroniques à venir et de ce que je lis actuellement.

Je prévois comme chroniques : mon avis sur Fleur vénéneuse de Joyce Carol Oates, un roman déstabilisant (comme toujours avec cet auteur) ; et sur la trilogie de Tom Rob Smith, composée de Enfant 44, Kolyma, et Agent 6. Gros gros coup de cœur pour cette trilogie ! 

J'ai commencé cette semaine le troisième volume de A la Recherche du temps perdu de mon cher Marcel, Le côté de Guermantes.
Je réfléchis aussi à quelques chroniques que je pourrais vous proposer, qui lieraient littérature et politique. Mais je n'en dis pas plus car pour l'instant ce n'est encore qu'une idée. En attendant n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Je vous souhaite un bon week-end !

jeudi 26 mars 2015

Ma visite (express) au Salon du livre de Paris

Bonjour à tous !

On voit fleurir dans la blogosphère des compte-rendus de visites au Salon du livre de Paris. Je prends plaisir à les lire, à découvrir les acquisitions des lecteurs et à comparer leurs expériences avec la mienne. Cette année, c'était la 4e fois que je me rendais à ce fameux salon. Je me souviens de ma première visite, j'étais toute folle à l'idée de rencontrer des écrivains, d'avoir des dédicaces, et de parcourir les grandes allées du salon, entourée par des tonnes de livres ! A peine la journée terminée, je m'étais dit "L'année prochaine, j'y retourne !". 

Cette année était un peu différente car je n'avais pas prévu d'y aller. Je n'étais pas à Paris le week-end du Salon. Puis, me rendant compte que le salon ne se terminait que le lundi soir, je me suis dit que finalement, je pourrais m'y rendre. Mais je n'étais pas dans les meilleures dispositions pour cette visite : j'avais eu cours le matin, et n'étant pas rentrée chez moi entre temps, je me promenais avec mon ordinateur portable, autant dire que mon épaule a bien souffert. Et comme c'était une visite imprévue, je n'avais pas pris le temps de m'intéresser aux animations qu'il y aurait, aux auteurs présents, aux différents stands etc,. J'y suis allée en touriste, si je puis dire, et sans envie particulière.

Je n'ai pas retrouvé l'effervescence que j'avais tant aimée lors de mes précédentes visites, sûrement parce que c'était le dernier jour et que la plupart des animations et dédicaces sont font le samedi et le dimanche. Certes, il y avait moins de monde, ce qui était le point positif, au moins j'ai pu respirer et me promener assez tranquillement. Mais j'avais tant aimé les années précédentes, voir des écrivains au détour d'un stand, en pleine séance de dédicaces, et voir la foule de lecteurs prêts à faire la queue pour lui parler, j'avais aimé voir des journalistes parcourir les allées du salon, caméra sur l'épaule et micro à la main, j'avais aimé cette impression d'être dans un tourbillon d'événements et d'animations. Il n'y avait pas ce tourbillon, lundi après-midi. Le point positif, c'est que comme je n'ai pas réussi à “rentrer dans l'ambiance SdL”, je n'ai pas beaucoup dépensé. Je pense que si j'y étais allée samedi ou dimanche, j'aurais craqué plus facilement. Là, je n'ai acheté qu'un magazine. Je suis quand même allée sur le stand des éditions Charleston, dont je suis l'actualité sur un réseau social. (j'ai eu du mal à trouver le stand d'ailleurs !). J'ai eu droit à tote bag très sympa ! Et à part ça, rien d'extraordinaire. J'ai feuilleté des livres, me suis promenée, pour au final ne rester que deux heures environ. Je pense aussi que le manque de temps que j'ai en ce moment pour lire m'a empêchée de profiter pleinement de ce salon. Je regardais les livres, me disais “tiens, il a l'air bien !” mais le reposais car je savais très bien que je n'aurais pas le temps de le lire. Je préférais donc éviter de faire des dépenses.

J'avais ainsi plus l'impression d'être dans une librairie géante que dans un véritable salon du livre. Je suis un peu déçue, mais je suis bien consciente que c'est aussi dû au fait que je n'étais pas à 100% dans ma visite. Je peux quand même dire que j'essaierai d'y aller l'année prochaine, et le samedi ou le dimanche de préférence !

Oui, encore un magazine sur Marcel... Que voulez-vous, je suis faible !



samedi 14 février 2015

Tous les chemins mènent à Proust


On dit souvent que les tous les chemins mènent à Rome. Dans mon cas, ce serait plutôt : tous les chemins mènent à Proust. Si vous me suivez, vous savez déjà qu'il est mon écrivain préféré (notamment si vous avez lu ma chronique sur sa muse, la comtesse Greffulhe), et que quand je vois son nom écrit quelque part, je ne peux pas m'empêcher d'avoir ce genre de réaction : “Marceeeeel”. Ce n'est pas du tout obsessionnel. Je suis juste passionnée. (ça me fait la même chose avec la Russie, si bien que quand mes amis entendent parler de la Russie, ils pensent à moi). J'ai tendance à collectionner tout ce qui a un lien avec Marcel : des numéros de magazine hors-série, des livres anciens (tellement vieux que j'achète le livre en format poche pour le lire ensuite), sa correspondance, des écrits de jeunesse, des ouvrages critiques, et même un badge trouvé un jour au Salon du livre de Paris...

Bref, tout ça pour vous dire que ce matin, alors que je visitais des blogs et des sites internet, j'ai découvert un article de Télérama intitulé : “Cinq raisons de(re)lire... Marcel Proust et La Recherche". Autant dire que ma matinée a bien commencé ! Si vous cliquez sur le lien, vous verrez que cet article débute par un cliché de Marcel. Marcel, assis nonchalamment, avec son air de dandy de la Belle époque. Quand on ne le connait pas, on a souvent de lui l'image d'un écrivain enfermé chez lui, entre ses murs de liège destinés à ne pas laisser passer le bruit, on le voit comme un écrivain solitaire et malade. Mais c'est une image qui ne rend pas hommage au dandy qu'il a été, à l'homme qui était de tous les salons, de toutes les réceptions, et qui en offrait même des chroniques sous un nom d'emprunt (comme “Etoile filante”). Il commentait les tenues des dames, les dernières modes, les décorations des lieux de réception. Le tout sous une plume délicieusement satirique. Cette plume satirique, on la retrouve dans La Recherche du temps perdu, où Marcel décrit la société et ses travers, l'hypocrisie et les faux semblants, les sourires de surface et les secrets enfouis au plus profond des êtres.

Comme le titre l'indique, dans son article, Gilles Heuré donne cinq raisons de (re)lire La Recherche. Les voici :

1/Le temps jamais perdu qu'il faut pour le (re)lire. Je ne peux qu'être d'accord avec ce premier point. J'ai lu deux fois le premier volume, à deux ans d'intervalle. Et à ma relecture, j'ai eu l'impression de re-découvrir le livre, de ne pas ressentir la même chose qu'à ma première lecture, peut-être parce que j'avais grandi et que ce livre grandissait avec moi. J'y ai vu les choses différemment, découvert de nouvelles significations à ce que le narrateur disait, vu tout cela sous un nouvel angle.
Proust est un océan dans lequel on peut se noyer, mais avec la joie d’avoir été enveloppé par des spirales enivrantes et une perspicacité inouïe. […] Et, dans ce long périple, Marcel tient la barre et vogue sur son œuvre”.

2/Le style de Proust. Style qui fait souvent peur, car on pense à ses longues phrases qui vont parfois jusqu'à faire une-demi page. Mais ce serait une erreur de s'arrêter à cela. Proust, ce n'est pas que des longues phrases. Et Gilles Heuré le dit très bien : “Et l’on aurait tort de ne pas voir chez ce détective à la fois flatteur et curieux du petit monde aristocratique et de sa domesticité celui qui rit de toute la société qui l’entoure, dont il se repaît et qui le consume. Prétentions sociales de la bourgeoisie, morale sexuelle, tout y passe. Qu’on se le dise et qu’on le répète : Proust a énormément d’humour.”. Pour preuve, on rit quand on lit les écrits de Marcel. Oui, on rit.

3/La valeur documentaire et historique. L'auteur de La Recherche nous offre un formidable tableau de son temps. Gilles Heuré prend l'exemple d'un passage figurant dans le dernier volume, dans lequel Marcel a ajouté des passages à propos de la Grande guerre. Voici le passage proposé par l'auteur de l'article : « A l’heure du dîner les restaurants étaient pleins ; et si, passant dans la rue, je voyais un pauvre permissionnaire, échappé pour six jours au risque permanent de la mort, et prêt à repartir pour les tranchées, arrêter un instant ses yeux devant les vitrines illuminées, je souffrais comme à l’hôtel de Balbec quand des pêcheurs nous regardaient dîner, mais je souffrais davantage parce que je savais que la misère du soldat est plus grande que celle du pauvre, les réunissant toutes, et plus touchante encore parce qu’elle est plus résignée, plus noble, et que c’est d’un hochement de tête philosophe, sans haine, que, prêt à repartir pour la guerre, il disait en voyant se bousculer les embusqués retenant leurs tables: “On ne dirait pas que c’est la guerre ici.” »

4/Des commentateurs par milliers.A chacun son Proust”, nous dit Gilles Heuré. Tout est dit dans ces quatre mots.

5/Un anniversaire...manqué ? Il fallait être un admirateur de Marcel Proust pour savoir que 2013 était l'année du centenaire de la publication de La Recherche. Il y a eu quelques articles dans la presse, quelques émissions de radio, mais rien d'extraordinaire. Mais ce n'est pas grave, nous dit Gilles Heuré, on peut découvrir Marcel Proust à tout moment.

Au plus je lis des choses sur Marcel, au plus je découvre son œuvre, au plus je l'aime. Il n'aimait pas que l'on rapproche l'homme de l'écrivain, le moi social étant différent du moi de l'écrivain, selon lui. Mais au risque de lui déplaire, j'ose dire que j'aime à la fois l'homme et l'écrivain, en ce qui le concerne.

J'espère que vous avez apprécié cette chronique sur cet article consacré à Marcel Proust. J'aime découvrir ce genre d'article et j'avais envie de le partager avec vous. J'espère que si vous aviez peur de Marcel, ma chronique vous a fait changer d'avis.


lundi 15 septembre 2014

De l'importance des couvertures

La liseuse - Charles de Steuben
Au fil de mes pérégrinations matinales sur le web, j'ai découvert deux articles très intéressants sur les premières et quatrièmes de couverture.

Le premier a été publié sur le site Slate.fr, date du 24/03/2012 et a pour titre "Pourquoi en France les couvertures de livres sont-elles si sobres ?" L'article commence par une comparaison entre les couvertures anglo-saxonnes et les couvertures françaises.  Les couvertures anglo-saxonnes sont en effet très colorées, très imagées, quand les couvertures françaises jouent la sobriété. D'où la question posée par l'article : pourquoi une telle différence dans les choix éditoriaux ? Pour répondre à cette question, l'auteur de l'article revient sur l'histoire éditoriale française et la vision que nous avons de la littérature. En effet, la sacralisation de la littérature n'est pas pour rien dans le choix des couvertures. Les maisons d'édition valoriseraient le texte et ne voudraient pas qu'il disparaisse derrière une couverture trop criarde. Mais l'auteur de l'article nous explique que longtemps, en France, le choix d'une couverture simple relevait d'un certain élitisme : les couvertures colorées avec des illustrations seraient liées à la culture dite populaire, d'autant plus avec l'essor du Livre de poche. Au contraire, les couvertures sobres témoigneraient d'une œuvre plus élitiste (avec, par exemple, la célèbre couverture blanche de Gallimard). Différents acteurs des métiers du livre témoignent de leur expérience et disent leur avis au cours de cet article très complet qui permet de mieux comprendre pourquoi nos couvertures sont plus sobres que les couvertures anglo-saxonnes. 

Personnellement, je ne prête pas vraiment attention aux premières de couverture. Même si une couverture peut attirer mon attention dans une librairie, je m'arrête plus sur la quatrième de couverture que sur la première. Avoir des couvertures sans illustration ne me dérange pas, et au contraire, j'aime beaucoup la couverture blanche de Gallimard. Peut-être que c'est parce que, sans m'en rendre compte, je suis attirée par la symbolique de cette couverture devenue si mythique. Quoi qu'il en soit, quand je vois ces livres dans des brocantes ou des marchés aux livres, je ne peux pas m'empêcher des les acheter. Certes, les couvertures des livres anglo-saxons attirent souvent mon regard, et il y en a beaucoup que je trouve très jolies, notamment quand je me balade sur des blogs. Mais je peux me passer de ces couvertures et je ne déplore pas l'absence d'illustration chez certains de nos éditeurs. 

Le deuxième article est un entretien avec Gérard Genette et date du 01/09/2002. La quatrième de couverture est le sujet de cet entretien. Gérard Genette revient sur l'histoire de la quatrième de couverture et sur l'intérêt qu'elle revêt aujourd'hui. J'y ai appris ce qu'est un prière d'insérer (un communiqué sur un roman que l'on demandait aux directeurs de journaux d'insérer dans leurs colonnes, au XIXe siècle). Dans cet entretien, on aborde plusieurs questions : une quatrième de couverture fait-elle double emploi avec la préface ? ; qui doit écrire la quatrième de couverture ? ; comment la réussir ? 

La quatrième de couverture est l'une des premières choses que l'on lit lorsqu'on découvre un livre. Je n'achète que rarement un livre sans avoir lu sa quatrième. Mais comme le dit Gérard Genette, écrire une quatrième est un exercice difficile. Le lecteur peut être déçu en lisant le livre : la quatrième avait promis des choses qu'on ne retrouve pas. Ou on peut passer son chemin, la quatrième ne nous plaisant pas, alors que le livre vaut la peine d'être découvert.

Les lignes éditoriales font les habitudes des lecteurs, mais les préférences des lecteurs influent également sur les choix éditoriaux. La désacralisation de l'auteur et le succès des livres de poche obligent les maisons d'édition à revenir sur leurs choix au niveau des couvertures. Notre rapport au livre pourrait peut-être s'en trouver changé.